Vernissage du Forum des Arts de Barjac 2024
3 salles, 13 artistes, dont un sculpteur par salle.
Salle 1 celle du voyage : Agnès Borg, peintre figurative a su capter le mouvement et la violence du jeu légendaire d’Asie centrale qu’est le Bouzkashi. Danièle Pierrat-Bourret, appareil photo en main s’est glissée dans le quotidien de la population mongole et de leur rapport à la nature. Hippolyte Saulnier, s’inspirant des vitraux, joue avec la lumière, les couleurs et la beauté des courbes. Pierre Louvel a sorti de ses archives ses « Grès d’Annot » , tirés en argentique, où se déploient toutes les nuances de gris, du blanc au noir profond.
Bernard Sabathé, sculpteur sur bois, engagé et militant, nous parle de sa perception du monde et de son actualité brûlante.
Salle 2 celle du graphisme : Franck Esse, dessinateur, nous présente quelques uns de ses thèmes avec une mise en valeur assez rare du corps de l’homme et ses savoureuses sirènes au masculin. Isabelle Groll, ses œuvres abstraites, s’appuyant sur la fragilité de la vie, nous entraînent vers d’autres univers, de rêves, de ressentis et d’émotion. Nausicaa Favart Amouroux, à l’arbre qu’elle fait vibrer jusqu’à devenir abstrait, s’adjoint son nouveau thème de recherche qu’elle développe dans sa résidence d’artiste à Martigues : « le sel ».
Philippe Lonzi, ses feuilles d’acier noir, travaillées dans un style contemporain, invitent le spectateur à les explorer, du plein au vide et de l’ombre à la lumière.
Salle 3 celle de l’actualité : Dany Dang, ses toiles en technique mixte, non figuratives, soulignées de poèmes d’auteurs palestiniens, se suivent comme un roman portant le titre de »Guerre totale » Nataliia Shamenko, présente quelques tirages, réalisés sur l’ordinateur en peinture numérique. Le dessin léché, les couleurs flamboyantes reflètent son émoi face à la guerre en Ukraine son pays d’origine. Xavier Balay Gaillard, avec une touche d’onirisme, ses photos des « eaux rouges »,représentent le sang de la Terre, l’eau de la vie haletant dans ses veines .
Béatrice Ferrero, de la terre, travaillée de ses doigts qu’elle laisse libres, jaillissent des corps féminins, élancés, fluides et sensuels, à la hauteur de son féminisme affirmé.